Minimalisme 101: 3 habitudes de vie pour débuter la simplicité volontaire en famille

Minimalisme 101: 3 habitudes de vie pour débuter la simplicité volontaire

La simplicité volontaire, aussi communément utilisé sous le terme minimalisme en anglais, est un mouvement avec beaucoup d’avantages pour les individus et la planète.

Elle consiste à choisir d’avoir moins de possessions non seulement pour diminuer l’impact sur l’environnement, mais aussi sur notre vie. Elle donne par le fait même plus de ressources comme du temps libre, et possiblement d’intention pour choisir la vie qui nous convient à l’abri des tendances sociales matérialistes, essoufflées.

J’ai été sensibilisée à la simplicité volontaire en grandissant par le mouvement punk, qui se contente de peu pour bien vivre. À mes 18 ans, j’ai reçu un livre sur la simplicité volontaire et j’en suis tout de suite devenue adepte.

La plupart des gens s’engagent dans des voies qu’ils ne remettent jamais en question, en particulier parce qu’il est toujours plus facile de refaire la même chose, de développer des habitudes et de se contenter de les suivre. Nombre de personnes – sûrement la plupart – ont des éclairs de lucidité qui provoquent certains regrets ; mais, le plus souvent, elles refusent de voir ce qu’elles sont devenues par rapport à ce qu’elles auraient aimé être ; car cela les obligerait à faire une remise en question trop profonde qui les forcerait à apporter des modifications trop importantes dans leurs vies. Le confort de l’habitude prend le dessus, on écarte la vision critique de soi-même et on continue comme avant.

– Serge Mongeau, citation du livre La simplicité volontaire plus que jamais

J’ai découvert que la vie familiale impose un nouveau défi pour rester minimaliste. Si on ne reste pas consciencieux, on en accumule facilement, des bébelles!

J’ai donc dû faire un retour en arrière, avec les dons bienfaisants souvent par ma famille élargie qui ont envahis nos vies, nous laissant moins de temps pour vivre zen, avec intention.

Voici donc 3 trucs utiles pour s’initier ou retourner en mode Simplicité volontaire.

Minimalisme 101 en famille, Ressource parentale Je Materne

Le minimalisme, pour un retour à ce qui compte vraiment

1. Se “déposséder”

Dès qu’on se rend compte qu’on a plus que le seuil minimum pour bien faire, on peut se défaire de nos objets en double, en surplus, ou non utilisés dans la dernière année.

Les lieux d’épuration matérielle, et par le fait même mentale, sont divers: cuisine, salles de bains, chambres, jeux d’enfants, rangements de passions, vêtements, et surtout ceux ramasse-bébelles par excellence comme le cabanon ou le sous-sol.

Une règle qui nous sert bien chez nous est d’environ une armoire, ou petit garde-robe, par personne. Cela sert à contenir nos besoins et passions, sans déborder! Nous revendons l’extra, l’offrons à la famille ou à des oeuvres de charité.

2. S’en passer

Quoi de mieux pour économiser et vivre légèrement que de se passer de ce que l’on n’a vraiment pas besoin. Je pense que c’est mon truc préféré, et je n’ai pas beaucoup de possessions personnelles, sauf des livres, que j’essaie dorénavant de me procurer en format digital.

Bon, OK, je pousse souvent à l’extrême et il faut aussi respecter les besoins de notre famille. Lorsque notre bouilloire a brisé, j’étais très à l’aise à faire réchauffer l’eau dans une casserole, mais mon conjoint préférait en ravoir une autre. Nous en avons choisie une plus durable.

3. Choisir une alternative

Ce qui mène au point de choisir une alternative lorsque nous avons besoin de quelque chose.

On peut choisir de faire soi-même, comme les repas à partir d’ingrédients et matériaux simples, coudre ou tricoter ses vêtements, et rénover son habitat.

On peut emprunter, ou acheter en commun.

On peut aussi étirer l’utilisation d’un objet et l’user jusqu’au bout, le réparer.

De ces manières, en adoptant des habitudes de vie de simplicité volontaire, on peut éviter et empêcher les méfaits de notre consommation actuelle:

Le bonheur est aujourd’hui perçu comme la satisfaction non seulement de tous les besoins, mais également des goûts et même des souhaits. Satisfaction devient saturation. Mais ce gavage n’est pas source d’épanouissement, car le propre de la société de consommation, c’est de proposer constamment de nouveaux biens (ou de nouvelles présentations des anciens), de susciter de nouveaux “besoins”, d’attiser les convoitises. Il ne faut jamais que les gens soient satisfaits ; il faut, pour faire rouler l’économie, qu’ils achètent toujours plus de biens, de services et de spectacles.

– Serge Mongeau

Si le minimalisme est nouveau pour vous mais vous intéresse, par quoi souhaitez-vous débuter? Pour les initiés, avez-vous d’autres trucs? Vous pouvez nous les dire dans les commentaires.

 

Marie-Eve Boudreault
Suivez-nous!