Toutes les mamans que je connais ont des principes et des valeurs qu’elles considèrent comme importantes pour leur famille.
Par contre, certaines mamans ont beaucoup de principes et y tiennent dur comme fer. C’est-à-dire que malgré les embûches, la météo, la maladie, la fatigue ou le budget serré elles n’abandonneront jamais leurs principes.
C’est à vous, chères mamans, que je m’adresse et je dois dire que je suis un peu comme ça, moi aussi.
Ça ne vous tente pas, un petit break mental des fois?
Ceux qui me connaissent savent que je suis une personne avec des principes “forts” et certains peuvent appeler ça des “idéaux“. C’est vrai que je crois qu’on peut améliorer le monde par de petits gestes, une personne à la fois. C’est vrai aussi que je fais des choses qui ont l’air étrange aux yeux de certaines personnes, comme d’avoir accouché à la maison ou d’avoir pris la décision de rester “à la maison” avec mes enfants.
Certaines personnes seraient surprises et étonnées de savoir que l’autre soir, on a soupé au McDo. Et je ne le dis pas sans une pointe d’hésitation, car je ne veux pas créer de chicane…
Je veux dire par là que j’ai l’air au-dessus de mes affaires si je dis qu’on ne mange presque jamais dans les restaurants de restauration rapide, mais en même temps, je me sens un peu mal de penser qu’on y a mangé une fois dernièrement.
Comme je disais, les gens qui me connaissent bien vont être très surpris de cette déclaration:
On a soupé au McDo. Eh oui. C’est vrai.
Même si je déteste leur nourriture. Même si je ne peux endurer de penser à comment cette supposée “nourriture” est fabriquée. Même si j’ai en horreur le méga gaspillage d’emballages et la quantité de pollution que ça crée. Même si ce genre de restaurants représente le monde de la consommation.
Et c’est vrai aussi que, cette fois-là, je suis passée par-dessus tous mes principes et valeurs et que j’ai DÉCIDÉ CONSCIEMMENT de ne pas écouter ma petite voix intérieure. C’est ce qui est le plus affreux, je trouve. Bien plus encore que d’avoir mangé au McDo.
À quoi servent nos idéaux, nos principes et nos valeurs
Je suis parfois du genre “dure envers moi-même”, mais la plupart du temps, j’aime avoir des principes car ça amène un sens et une discipline à ma vie. J’aime être fidèle à mes valeurs, car ça me rend fière de moi. J’aime être constante dans le soin que j’accorde à ma famille, à la planète et à ma spiritualité. J’aime montrer l’exemple, surtout à mes enfants.
Je trouve aussi que la société n’a plus assez de valeurs sacrées, ni de principes coulés dans le béton. Plusieurs personnes se négligent physiquement et n’accordent plus assez de soin aux êtres humains et aux animaux, dû principalement à un manque de ressources, d’éducation et de temps.
Ce soir-là, donc, j’ai décidé de ne PAS écouter ma petite voix intérieure car je savais qu’elle me ferait sentir coupable et ça ne me tentait pas de me sentir comme ça. Qui aime ça, se sentir coupable?
Comme toutes les mamans, je fais mon gros possible chaque jour pour que mes enfants mangent bien. Je fais attention à ce que j’achète à l’épicerie, question d’encourager des producteurs locaux, de ne pas favoriser la pollution et que mes achats représentent mes valeurs…
Mais ce soir-là, j’ai fait une exception et je me suis dit “le monde n’arrêtera pas de tourner”.
La culpabilité: c’est correct parfois d’en ressentir
Si je vous parle de ça c’est pour attirer votre attention sur la culpabilité dans notre vie. La culpabilité, c’est quand on a fait ou dit quelque chose et qu’on le regrette.
La culpabilité est souvent associée à l’anxiété, car elle nous pousse à avoir des pensées obsessives envers le geste qu’on a posé et qu’on désire réparer ou ne plus répéter dans le futur. Rappelons-nous pourtant qu’une erreur ne perturbe pas notre enfant, mais qu’avoir un doute constant risque plus de le faire…
En dose raisonnable, la culpabilité est signe d’une bonne santé psychologique car elle favorise l’empathie et la compassion.
Le problème est que la plupart des gens ressentent de la culpabilité pour des choses banales comme de ne pas avoir acheté ceci à son enfant, de ne pas l’avoir inscrit à la bonne activité, ou d’avoir oublié d’appeler une personne le jour de son anniversaire. On peut aussi ressentir de la culpabilité suite aux commentaires d’un parent, d’un conjoint ou de notre enfant.
Bizarrement, il est très difficile de trouver un bon contraire à “culpabilité”. Pour moi, le contraire de la culpabilité ce serait l’indulgence envers soi-même et de préserver une certaine naïveté, une certaine innocence (au lieu de soupeser chacune de nos actions sans arrêt).
Ne pas se prendre trop au sérieux tout le temps
Comme maman, on prend au sérieux chaque geste et chaque mot que l’on pose ou que l’on ne pose pas. C’est merveilleux car on le fait par amour et pour le bien-être de notre famille.
Par contre, il est primordial de lâcher-prise de temps à autre. Il n’est pas réaliste de penser qu’on peut bien faire à 100% du temps. Je pense même qu’il est indispensable de mettre le cerveau à off un peu parfois et de ne pas oublier que le monde ne repose pas sur nos épaules.
Voilà où je veux vraiment en venir:
Même s’il est vrai que nos petits gestes ont une grande importance autour de nous et que nous pouvons changer le monde à travers eux, il serait au détriment de notre santé mentale de toujours réfléchir à la moindre petite chose que l’on fait.
Allons, trichez un peu!
Ne soyez pas si ancrées dans vos principes jusqu’au point où ça vous rend dingues!
Mangez du fast food des fois, asseyez-vous dans le salon pendant que notre conjoint cuisine, acceptez un jouet en plastique dans votre maison, prenez un petit verre, laissez votre enfant écouter un peu de télévision…
Bref, ne vous prenez pas trop au sérieux! Faites-vous confiance! Vos valeurs et vos principes, vous leurs êtes assez fidèles tout le reste du temps et vous saurez bien les respecter et leur rendre hommage… j’en suis certaine!
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