Es-tu la maman qui regarde les autres mères et qui envie leurs vies ou l’apparence de facilité qu’elles ont?
Ou la maman qui a l’impression de partir avec une longueur de retard, retenue par son lourd passé ou la pesanteur des tâches sur ses épaules?
Es-tu celle pour qui la vie de maman, ça ne te vient pas naturellement?
Je comprends, je crois que j’ai une petite idée de ce que tu vis. Et j’ai des encouragements pour toi.
J’ai été une de ces personnes qui avait moins de facilité dans la vie que certaines autres. J’avais l’impression de partir avec une longueur de retard sur certaines choses – moins de support, peu de connaissances, des conditions pas toujours faciles comme des grossesses à risque, ou le malheur de perdre un enfant.
Et quand je voyais des personnes réussir dans la vie, réussir l’aventure de la maternité avec brio, ça me laissait un goût amer.
Des femmes qui n’avaient pas idée de leur chance, comme de vivre des grossesses sans complications – j’aurais enduré leurs bobos avec entrain, que je me disais.
Des personnes qui n’avaient jamais connu la vie dure. Qui n’avaient pas dû se battre pour arriver où elles sont. Des fois j’avais l’impression d’être cassée, même si j’étais rapiécée.
Encore aujourd’hui, je pétille souvent de joie de vivre, mais il m’arrive de ne pas être à la hauteur de mes aspirations de ce côté. C’est la vie de ceux qui ont connu la douleur, peut-être.
Je suis ici pour te dire que ce côté obscur, il peut être changé. Notre histoire n’a pas à rester notre présent, et on n’a pas à l’amener dans le futur. On peut changer d’abord notre attitude face à ce qui nous est arrivé, et repartir du bon pied.
Et plutôt que de traîner un fardeau, avec de la volonté on peut même se servir de ce qui nous est arrivé comme cadeau.
Si tu as connu le malheur, tu peux avoir de la compassion pour ceux qui en ont autant et couvrir d’amour ton petit trésor pour que la vie soit plus facile pour lui. Tu peux être un modèle de réussite pour inspirer les autres à en faire autant.
À la place de te comparer, regarde plutôt l’ampleur du chemin que tu as parcouru, toi. Comment tu es déterminée et pleine de ressources pour arriver où tu es.
Oui, pour toi ce n’est pas toujours facile, c’est peut-être pourquoi tu as ce “sourire à la Mona Lisa”.
Mais tu as la chance d’être en vie. Tu as la chance d’être dans le triathlon de la parentalité. Tu peux encore aller vers tes objectifs, vers la vie que tu te choisis.
Prends-toi un modèle pour ce que tu veux accomplir. Fais comme cette maman à la maison passionnée que tu connais, ou encore cette maman voisine à l’horaire travail-famille bien balancé. Tourne ton envie, ou ta jalousie, en énergie positive pour tendre vers ce que tu veux, toi aussi.
Reste pleine d’espoir. Garde ta démarche assurée, et ton sourire accroché. Car de quelle meilleure manière accueillir tout ce qui est bien qui n’est pas encore bien loin?
Et garde toujours à l’esprit que tu es un exemple de détermination. Tu es déjà victorieuse en soi. Tu ne lâches jamais. Ça n’a pas été facile, mais tu es partie de loin et t’as trouvé les moyens d’arriver où tu es. Tu pourras répéter cette démarche pour ce que tu veux dans ta vie, et ça prendra le temps qu’il faudra.
Prends ton envol!
Rappelle-toi que tu es prête pour l’extraordinaire à arriver dans ta vie.
Que tu y as droit.
Et que tu te dois de continuer à t’élancer jusqu’à temps que tu y sois arrivée.
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