Qui ici n’a pas entendu parler un proche de sa belle-famille pourrie? Ou, pire, combien d’entre vous estiment-ils avoir des contacts avec une mère, une belle-mère, un père ou beau-père complètement nocifs?
Eh oui, c’est malheureusement une chose assez courante.
Des noyaux familiaux bâtis sur la pathologie mentale, sur l’exclusion, le déni, la mise en compétition, bref, la manipulation, c’est même plutôt chose courante.
Difficile à vivre quand on est la “pièce rapportée”, c’est handicapant lorsqu’il s’agit carrément de notre propre famille.
Pourquoi c’est toxique
Parce que vous êtes jugés, constamment, en tant qu’individus et en tant que parents. Si vous ne représentez pas un rouage efficace dans l’engrenage familial malsain, alors on tentera de vous sanctionner. Votre éducation sera jugée, ainsi que votre façon de communiquer, de penser, et même d’aimer!
Rien ne sera jamais assez bien tant que vous refuserez de vous conformer à la règle, et cela inclut également vos enfants, qui seront considérés par le noyau familial toxique comme des objets à faire valoir ou des sujets à enrôler dans la “secte”.
1. Identifiez les sujets dangereux
Vous avez pris conscience de la dangerosité d’un ou plusieurs membres de votre entourage familial pour votre équilibre, à vous et vos enfants? Vous ressentez cette sensation d’étouffement, de malaise, de dictature tacite qui vous prend à la gorge en leur présence?
Écoutez votre instinct.
Dressez mentalement, seul ou à deux, une liste des personnes qui vous mettent mal à l’aise, sans tabou, et tentez d’en identifier les motifs sans vous sentir coupable de vos sentiments négatifs. N’oubliez pas qu’être angoissé ou en colère à cause d’un proche n’est pas une faute.
2. Fuyez la lutte de pouvoir
Une fois les failles identifiées, fuyez.
Non, ne cherchez pas à entrer dans le jeu de la lutte pour le trône, vous participeriez alors à leur jeu malsain et vous seriez le bouc émissaire tout désigné. Ne laissez pas vos enfants être atteints par cette dynamique néfaste, montrez-leur l’exemple: pas de masochisme, on ne reste pas dans un environnement qui nous blesse, on le met à distance et on se reconstruit dans la paix.
3. Une mise au point, une fois hors de danger
Une fois en sécurité, quand vous avez pu stopper la relation toxique, il est alors temps, si vous en ressentez le besoin, de mettre les choses au point avec les personnes concernées. Veillez à ce que cela se fasse, de votre part, dans le respect, la politesse, et selon la loi. Cela vous évitera de mauvaises surprises plus tard.
Restez fair-play, mais n’attendez pas qu’en retour on le soit aussi! Une réaction violente est à prévoir de la part du noyau toxique.
Laissez dire, continuez à avoir des relations saines et équilibrées avec les autres membres de votre famille et/ou belle-famille que vous appréciez, et, vous le verrez, au bout de quelques jours vous vous sentirez bien plus légers.
4. Expliquez à vos enfants
Mettez des mots simples et adaptés à leur âge sur ce qui s’est passé, avec vos enfants. Dites-leur qu’ils pourront de temps en temps rencontrer ces personnes, mais en votre présence et sur des temps courts, afin que tout soit sécurisé.
Cela permet de parler du rôle de protection du parents envers son enfant et de les rassurer: c’est votre décision et pas de leur faute.
5. Dernière étape: profitez!
Vous êtes enfin sortis de la tempête? Super! Retrouvez-vous, profitez de bons moments passés en famille, créez-vous de nouvelles relations avec des personnes intéressantes, aimantes, respectueuses, bref, en un mot:
Aimez!
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